32% de taux d’occupation ! les autocaristes ne remplissent pas leurs cars, sur les 148 lignes proposées, la demande se concentre surtout sur une dizaine d’entre elles et seulement deux fonctionnent réellement, Paris-Lille et Paris-Lyon. Il semble avoir inadéquation entre l’offre et la demande, on compte aujourd’hui 5 grands opérateurs sur le marche et quelques locaux forcés de pratiquer des prix très bas pour attirer les voyageurs. Une guerre tarifaire qui n’est pas rentable, l’Arafer, le gendarme du rail et de la route a calculé que la recette moyenne par passager n’atteint que 3.20 euros pour 100 km. La consolidation est a venir selon les spécialistes (malgré le loupé du rachat de Megabus), le régulateur explique lui que le marche n’est pas encore très connu et souffre d’un déficit d’image.
L’avenir des autocars?
Ce qui est certain c’est que pour devenir rentables les prix devront remonter en flèche et les lignes les moins rentables supprimées, ce qui pénalisera forcement les populations qui avaient le plus besoin du développement des transports en bus… les autres quant a eux auront le choix de se rabattre sur l’avion , le train ou encore le co-voiturage.